mercredi 17 novembre 2010

Inauguration des travaux de la rue Fontenelle le samedi 20 novembre 2010.

Vincent Eblé, président du Conseil général de Seine-et-Marne sera présent à Avon, samedi 20 à 11h, pour inaugurer les travaux de réfection.

On ne reconnaît pas les rues des Casernes et Jean Fontenelle. Les lignes électriques et téléphoniques ont été enterrées, l’éclairage a été remplacé, les trottoirs ont été recalibrés et mis aux normes, la chaussée défoncée a été totalement refaite, un aménagement paysager a été intégré. Un budget de plus de 760 000 € ( dont 100 000 € financés par le département et 43 000 € par EDF) a été investi pour donner une nouvelle jeunesse à cette ancienne voie du vieil Avon.

Les riverains apprécient le charme retrouvé de leur rue, mais certains nous ont fait part de quelques inquiétudes. Les canalisations d’eau et de gaz n’ont pas été reprises, il est à espérer que dans cinq ans un autre prestataire ne se lance dans des travaux et ne défonce la chaussée. Les égouts sont restés en mode collecteur unique (les eaux usagées et de pluie sont mélangées), ce qui n’est plus aux normes actuelles des stations d’épuration. Plus inquiétant, le niveau de la chaussée est aujourd’hui au-dessus des trottoirs (elle n’a pas été rabotée), eux-mêmes au dessus des caves et garages. Il est à craindre, lors de violents orages, que les eaux de ruissellement ne débordent et envahissent les caves. La pose de caillebotis risque d’être insuffisante dans les situations extrêmes.

Curieusement, l’arrêt de bus si pratique pour les personnes âgées, a été supprimé.

Un manque de concertation est à regretter, comme souvent dans les travaux à Avon.
A Proches de Vous, nous souhaiterions installer six conseils de quartier : Avon-Centre, Butte-Montceau, La Vallée, Changis, Les Fougères, Plateau. Beaucoup de villes en disposent déjà, ça marche à Fontainebleau, vous pouvez lire les comptes-rendus très intéressants affichés dans les rues. A Avon, le maire s’y oppose, la démocratie est pour lui centrale et non locale et participative.

Et pourtant, qui mieux que l’habitant d’une rue peut en parler, participer au cahier des charges de rénovation et l’entretenir ?