mercredi 31 mars 2010

La commune d'Avon achète les terrains Goulard pour 1 200 000€


Bonne ou mauvaise affaire ?
Avon, Conseil muncipal du 23 mars 2010

La majorité municipale a voté l’achat des terrains Goulard, d’une superficie de 5899 m2. Ils sont situés derrière le centre technique communal rue Gambetta. Un arrêté de préemption avait été notifié le 17/10/2009 au vendeur. Le prix initial de 1 250 000€ HT et 50 000€ de commission a été ramené, après négociation, à 1 200 000€ TTC auquel il faut ajouter les frais de notaire et d’agence, soit un prix de revient de plus de 212€ le m2.

Le centre technique va s’étendre sur ce nouveau terrain.

Proches de Vous a posé en séance plusieurs questions qui sont restées sans réponses.

Question : « Est-il vraiment nécessaire d’étendre le centre technique ? »
Réponse : « L’architecture actuelle n’est pas optimisée, nous avons besoin de plus de place ».

Dans l’industrie ou le commerce, la tendance est à réduire les surfaces au sol et à optimiser. Dans une démarche de développement durable, les urbanistes conseillent de densifier l’habitat. Un réaménagement des locaux actuels aurait peut-être permis de gagner de la place, malheureusement cette solution n’est pas envisagée.

Question : « Comment financez-vous l’opération ? »
Réponse : « Nous verrons plus tard »

Etrange façon de faire. Le montant est élevé (le tiers du budget d’investissement 2010), probablement trop élevé car le sous-sol est une ancienne carrière remblayée avec on ne sait quels matériaux difficilement constructibles. Le sous-sol est peut-être pollué ou instable, ce que l’on découvrira au moment des travaux. Le recours à l’emprunt est nécessaire. Il faudra également vendre un terrain rue des Déportés pour constituer un apport.

Question : « Avez-vous calculé le retour sur investissement ? »
Réponse : « Nous ne sommes pas une entreprise »

Nous notons que cette réponse de la majorité UMP du conseil municipal est en complète contradiction avec les propos tenus par M. Le Président de la République devant les étudiants d’une université américaine. Aucune étude sérieuse n’a été faite sur l’impact de cette décision sur les finances locales. C’est une somme importante qui est bloquée, qui ne rapportera rien et générera des frais additionnels.
Les vrais projets attendront malheureusement l’année prochaine de nouveaux crédits.

Proches de Vous a voté contre.

mercredi 24 mars 2010

Proches de Vous dit NON à une nouvelle augmentation des taux des impôts locaux.


Avon, Conseil muncipal du 23 mars 2010

Que dire de cette nouvelle augmentation des taux des impôts locaux à Avon ? C’est un aveu de mauvaise gestion de la ville.

Après une augmentation de la taxe d’habitation de 4,9% en 2008, de 4,5% en 2009, M. le Maire propose près de 4% en 2010. Cela fait beaucoup, au moment même où les Avonnais subissent de plein fouet les effets de la plus grave crise économique de l’après guerre, au moment où beaucoup de contribuables voient leurs revenus stagner ou baisser, sans compter ceux qui ont perdu leur emploi ou qui sont en fin de droits.

M. Le Maire n’a jamais travaillé dans une entreprise. Dans une entreprise on ne peut augmenter ses tarifs sous peine de perdre ses clients qui choisissent un nouveau fournisseur plus performant. A Avon, la mairie a de la chance : les contribuables habitent une maison fermement enracinée dans le sol, ce ne sont pas des mobil-home que l’on peut déplacer. Certains souhaiteraient s’en aller, d’autres sont déjà partis. Nous avons perdu de belles familles qui ont déménagé dans les villages où les logements sont spacieux et la fiscalité plus favorable. La population diminue, et la Dotation Générale de Fonctionnement (versée par l’Etat) est en retrait de 2%, ce que personne n’avait prévu, malgré nos avertissements fin 2009.

Notre spécialiste en fiscalité locale, André Voisin, a procédé à une étude des revenus des Avonnais. Il y a 8362 foyers fiscaux pour un revenu fiscal moyen de 24 134€, 1528 foyers sont à moins de 9 400€, et 107 à plus de 97 500€. A Fontainebleau on compte 8998 foyers pour un revenu fiscal moyen de 32 043€, 1811 foyers déclarent moins de 9 400€, et 407 plus de 97 500€. A Bois le Roi, 2792 foyers sont recensés pour un revenu fiscal moyen de 40 500€, il n’a pas de foyers en-dessous de 9400€, mais 163 à plus de 97 500€. Tout cela pour dire que les taux d’imposition doivent être étudiés très finement en tenant compte des spécificités de chaque ville.

M. Le Maire raisonne par strate, ce qui ne veut rien dire : Avon et Fontainebleau sont deux villes dont la population est comprise entre 10 000 et 20 000 habitants, mais différentes. Les taux des impôts locaux à Avon sont trop élevés, la politique d’augmentation perpétuelle est une grave erreur qui ruine le dynamisme de la ville.

Depuis dimanche 21 mars 2010, il y a pourtant dans notre cité un nouveau contexte politique : la majorité est devenue minorité et la minorité est devenue majorité. M. le Maire s’est beaucoup investi dans la campagne des régionales pour Valérie Pécresse : luxueuses brochures, tracts, pom-pom girls dans les rues, relance téléphonique ... Le résultat est pour lui décevant, Jean-Paul Huchon a été plébiscité. Les Avonnais ne croient plus en la politique de M. Le Poulain et attendent 2014 pour donner un nouveau projet à la ville.

Régionales 2010 à Avon : 2ème tour


Jean-Paul Huchon a été plébiscité par les Avonnais à plus de 55%, contre moins de 45% à la candidate UMP: inscrits 8830, votants 4182 soit 47,36%, exprimés 3981 soit 45,08%, 2195 voix pour Jean-Paul Huchon, 1786 pour Valérie Pécresse.

C'est un grand succés pour le président sortant de la région Ile de France. La bonne nouvelle est l'élection de Roselyne Sarkissian, conseiller municipal PS de Fontainebleau, qui représentera notre agglomération au sein de la région.

mercredi 17 mars 2010

Régionales 2010 à Avon: résultats du 1er tour


Résultats du 1er tour des élections régionales 2010 à Avon .
Inscrits : 8830, votants : 3933, soit 44,54%, Pécresse (UMP) : 1054 27,56%, Huchon (PS) : 939 24,55%, Duflot (Europe Ecologie) : 678 17,73%, Arnatu (FN) : 399 10,43%, Dolium (Modem) : 174 4,55%, Laurent (Front de gauche) : 167 4,37%, Dupont Aignan : 165 4,31%, Governatori : 80 2,09%.
Nous remercions très sincèrement les électrices et les électeurs avonnais qui ont soutenu les listes de Jean-Paul Huchon et de Cécile Duflot au 1er tour des élections régionales.

Dans beaucoup de quartiers de la ville, ce fut une forte vague rose et verte qui a relégué l’UMP à une position très minoritaire.

M. le Maire a délibérément choisi de politiser ce scrutin. Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 mars 2010, comme un voleur dans l'obscurité, il a distribué un tract dans toutes les boîtes aux lettres de la ville. Abandonnant le devoir de réserve qui sied au premier magistrat de tous les Avonnais, il a dénigré honteusement le bilan de la majorité régionale de gauche, oubliant les projets récemment financés par la région dans notre agglomération.

L’échec de Valérie Pécresse est aussi son échec local, beaucoup d’Avonnais sont lassés de l’incompétence de l’équipe en place.

Notre sentiment personnel est qu’il est urgent de changer de majorité municipale afin que nos enfants puissent vivre dans une ville agréable animée d’un vrai projet solidaire et écologiste.

Mardi 23 mars aura lieu un conseil municipal où de mauvaises nouvelles seront annoncées.
Comme à Fontainebleau, l’UMP d’Avon cache sournoisement ses intentions.

Dimanche 21 mars, déplacez -vous, venez voter et soutenir Jean-Paul Huchon.

Pour notre région Ile de France.

vendredi 12 mars 2010

Elections régionales à Avon, 14 et 21 mars 2010


NON à Valérie Pécresse !
Notre région ne doit pas être dirigée par la Présidence de la République.

OUI à Jean-Paul Huchon et Cécile Duflot !

Ensemble, votons pour une région économiquement forte, une région sociale et juste, une région respectueuse de l’environnement, votons pour notre idée de l'Ile de France !



mardi 9 mars 2010

Risques naturels à Avon.


Le plan communal de sauvegarde est-il opérationnel ?

La tempête Xynthia a dévasté dimanche 28 février les côtes atlantiques, faisant plus de 50 morts et de gros dégâts matériels (les premières estimations parlent d’un milliard d’euros). Le récit des événements laisse perplexe : Météo France avait bien annoncé l’arrivée de la dépression, les départements étaient placés en état de vigilance. Au plus fort de la tempête, les pompiers étaient présents sur tous les fronts sauvant de nombreuses vies humaines.
L’administration centrale était absente : le président parti en vacances sur la côte d’Azur, c’est le premier ministre qui a essayé de réagir en convoquant quelques ministres hébétés sortis de leur week-end et en annonçant une aide ridicule. Il est plus valorisant de faire un show médiatique pour Haïti que de secourir une province française. La secrétaire d’état à l’écologie, très occupée par sa campagne aux régionales, n’a pas communiqué sur la politique de construction immobilière locale défendue par des maires incompétents qui refusaient même les injonctions du préfet. Et pourtant, depuis de nombreuses années, les associations environnementales avaient averti des risques de lotissement sur des terrains communaux inondables. Mais la démarche écologiste respectant le littoral pesait peu de poids face à l’appétit des promoteurs.

Qu’en est-il à Avon ? Y-a-t-il un plan de prévention des risques naturels ? Le conseil municipal du 6 octobre 2009 a été tenu informé de la mise place d’un plan communal de sauvegarde, maillon local de l’organisation de la sécurité civile. Il regroupe l’ensemble des documents contribuant à l’information préventive et à la protection des populations. Un conseiller municipal a été désigné pour diriger le poste de commandement communal en cas de crise. Cette nomination s’est faite dans une grande rigolade. Proches de Vous a demandé une liste des risques. M. le Maire s’est esclaffé, puis a tourné en ridicule le plan de sauvegarde assurant que la ville ne risquait rien, sous le regard de l’opposition et de quelques conseillers de la majorité effarés devant une telle légèreté. Qui plus est, le conseiller élu est un retraité fréquemment en voyage qui ne sera pas présent le jour où surviendra un incident.

Car les risques naturels existent. Le premier est le risque d’inondation. Il y a 100 ans la Seine connaissait une crue exceptionnelle qui dévastait tout le bassin. Des bâtiments à Valvins sont construits en zone inondable, la nouvelle station d’épuration devra s’élever au-dessus du niveau 1910.
Le deuxième risque est un raz-de marée : la digue du Grand Canal du parc du château pourrait, en s’ouvrant, déverser près de 50 000 m3 d’eau dans le quartier de la vallée.
Le troisième a trait au viaduc SNCF : un convoi de wagons contenant des produits chimiques impliqué dans un accident, pourrait déclencher un plan Sévéso dans toute la vallée.

Le dernier est le plus grave. Avon est à 60 km de la centrale nucléaire de Nogent. Le risque de contamination suite à un accident de type Tchernobyl n’est pas nul. Serait-on en mesure de prévenir rapidement la population, de lui demander de rester enfermée dans les maisons, de prendre des capsules d’iode et ensuite d’assurer le ravitaillement puis l’évacuation dans un environnement radioactif ? A Toulouse, lors de l’accident AZF de 2001, les écoles avaient appelé les parents pour qu’ils viennent d’urgence rechercher les enfants. La mesure avait ajouté encore plus de désordre dans le chaos d’après explosion.

C’est tout l’intérêt d’un plan communal de sauvegarde, mais il faut une intelligence préventive qui n’est malheureusement pas présente à Avon.

mardi 2 mars 2010

Bilan 2009 de la majorité municipale d'Avon

Deux ans après, les erreurs de gestion.

+ 4,52% : c’est l’augmentation 2009 de la taxe d’habitation ; +2,97% pour la taxe foncière,
+3,21% pour la taxe d’enlèvement des ordures malgré la suppression du ramassage des encombrants ; nos retraites et nos salaires quant à eux progressent peu, voire baissent.

290 000 € : la ville a acheté, en 2008 et au prix fort, le Buffet de la Gare. En 2009, l’investissement n’a rien rapporté à la commune qui, désemparée, se lance dans la gestion immobilière, et recherche un gérant pour réhabiliter et animer le bar-restaurant. Cet achat était-il une priorité ?

300 000 € : la rénovation du manoir de Bel Ebat est en panne : les surcoûts se multiplient, une nouvelle enveloppe est débloquée pour enlever le plomb présent dans le bâtiment ; le maître d’oeuvre est défaillant et l’on sait que l’affectation finale des locaux sera très modeste.

400 000 € : c’est le montant estimé de l’aménagement du square Daubenton ; le projet initial était de 30 000 € en vue d’installer une cuve de récupération des eaux ; la mairie avait « oublié » l’ancien lavoir, et de travaux en travaux, le projet a lourdement dérapé pour une réalisation discutable.

1 200 000 € : c’est le chèque qui sera versé chaque année à une société privée domiciliée dans le VIIIe arrondissement de Paris pour assurer la garde de 70 enfants (9% du budget communal) ; le service petite enfance a été privatisé, le personnel communal licencié puis replacé dans la structure ; le déficit passe de 400 000 € à plus de 720 000 € ; une logique commerciale, où l’épanouissement des enfants n’est plus une priorité, se substitue à une gestion coopérative et vertueuse.

Au recensement Insee 2009, Avon a perdu plusieurs centaines d’habitants.

En 2014, n’oubliez pas les erreurs de votre maire, changez-le !