Avon, Conseil muncipal du 23 mars 2010
Que dire de cette nouvelle augmentation des taux des impôts locaux à Avon ? C’est un aveu de mauvaise gestion de la ville.
Après une augmentation de la taxe d’habitation de 4,9% en 2008, de 4,5% en 2009, M. le Maire propose près de 4% en 2010. Cela fait beaucoup, au moment même où les Avonnais subissent de plein fouet les effets de la plus grave crise économique de l’après guerre, au moment où beaucoup de contribuables voient leurs revenus stagner ou baisser, sans compter ceux qui ont perdu leur emploi ou qui sont en fin de droits.
M. Le Maire n’a jamais travaillé dans une entreprise. Dans une entreprise on ne peut augmenter ses tarifs sous peine de perdre ses clients qui choisissent un nouveau fournisseur plus performant. A Avon, la mairie a de la chance : les contribuables habitent une maison fermement enracinée dans le sol, ce ne sont pas des mobil-home que l’on peut déplacer. Certains souhaiteraient s’en aller, d’autres sont déjà partis. Nous avons perdu de belles familles qui ont déménagé dans les villages où les logements sont spacieux et la fiscalité plus favorable. La population diminue, et la Dotation Générale de Fonctionnement (versée par l’Etat) est en retrait de 2%, ce que personne n’avait prévu, malgré nos avertissements fin 2009.
Notre spécialiste en fiscalité locale, André Voisin, a procédé à une étude des revenus des Avonnais. Il y a 8362 foyers fiscaux pour un revenu fiscal moyen de 24 134€, 1528 foyers sont à moins de 9 400€, et 107 à plus de 97 500€. A Fontainebleau on compte 8998 foyers pour un revenu fiscal moyen de 32 043€, 1811 foyers déclarent moins de 9 400€, et 407 plus de 97 500€. A Bois le Roi, 2792 foyers sont recensés pour un revenu fiscal moyen de 40 500€, il n’a pas de foyers en-dessous de 9400€, mais 163 à plus de 97 500€. Tout cela pour dire que les taux d’imposition doivent être étudiés très finement en tenant compte des spécificités de chaque ville.
M. Le Maire raisonne par strate, ce qui ne veut rien dire : Avon et Fontainebleau sont deux villes dont la population est comprise entre 10 000 et 20 000 habitants, mais différentes. Les taux des impôts locaux à Avon sont trop élevés, la politique d’augmentation perpétuelle est une grave erreur qui ruine le dynamisme de la ville.
Depuis dimanche 21 mars 2010, il y a pourtant dans notre cité un nouveau contexte politique : la majorité est devenue minorité et la minorité est devenue majorité. M. le Maire s’est beaucoup investi dans la campagne des régionales pour Valérie Pécresse : luxueuses brochures, tracts, pom-pom girls dans les rues, relance téléphonique ... Le résultat est pour lui décevant, Jean-Paul Huchon a été plébiscité. Les Avonnais ne croient plus en la politique de M. Le Poulain et attendent 2014 pour donner un nouveau projet à la ville.
Que dire de cette nouvelle augmentation des taux des impôts locaux à Avon ? C’est un aveu de mauvaise gestion de la ville.
Après une augmentation de la taxe d’habitation de 4,9% en 2008, de 4,5% en 2009, M. le Maire propose près de 4% en 2010. Cela fait beaucoup, au moment même où les Avonnais subissent de plein fouet les effets de la plus grave crise économique de l’après guerre, au moment où beaucoup de contribuables voient leurs revenus stagner ou baisser, sans compter ceux qui ont perdu leur emploi ou qui sont en fin de droits.
M. Le Maire n’a jamais travaillé dans une entreprise. Dans une entreprise on ne peut augmenter ses tarifs sous peine de perdre ses clients qui choisissent un nouveau fournisseur plus performant. A Avon, la mairie a de la chance : les contribuables habitent une maison fermement enracinée dans le sol, ce ne sont pas des mobil-home que l’on peut déplacer. Certains souhaiteraient s’en aller, d’autres sont déjà partis. Nous avons perdu de belles familles qui ont déménagé dans les villages où les logements sont spacieux et la fiscalité plus favorable. La population diminue, et la Dotation Générale de Fonctionnement (versée par l’Etat) est en retrait de 2%, ce que personne n’avait prévu, malgré nos avertissements fin 2009.
Notre spécialiste en fiscalité locale, André Voisin, a procédé à une étude des revenus des Avonnais. Il y a 8362 foyers fiscaux pour un revenu fiscal moyen de 24 134€, 1528 foyers sont à moins de 9 400€, et 107 à plus de 97 500€. A Fontainebleau on compte 8998 foyers pour un revenu fiscal moyen de 32 043€, 1811 foyers déclarent moins de 9 400€, et 407 plus de 97 500€. A Bois le Roi, 2792 foyers sont recensés pour un revenu fiscal moyen de 40 500€, il n’a pas de foyers en-dessous de 9400€, mais 163 à plus de 97 500€. Tout cela pour dire que les taux d’imposition doivent être étudiés très finement en tenant compte des spécificités de chaque ville.
M. Le Maire raisonne par strate, ce qui ne veut rien dire : Avon et Fontainebleau sont deux villes dont la population est comprise entre 10 000 et 20 000 habitants, mais différentes. Les taux des impôts locaux à Avon sont trop élevés, la politique d’augmentation perpétuelle est une grave erreur qui ruine le dynamisme de la ville.
Depuis dimanche 21 mars 2010, il y a pourtant dans notre cité un nouveau contexte politique : la majorité est devenue minorité et la minorité est devenue majorité. M. le Maire s’est beaucoup investi dans la campagne des régionales pour Valérie Pécresse : luxueuses brochures, tracts, pom-pom girls dans les rues, relance téléphonique ... Le résultat est pour lui décevant, Jean-Paul Huchon a été plébiscité. Les Avonnais ne croient plus en la politique de M. Le Poulain et attendent 2014 pour donner un nouveau projet à la ville.