mardi 29 décembre 2009

Parc National de Fontainebleau : ce n’est pas suffisant !

Le maire d’Avon s'est publiquement positionné en faveur de l'étude d'un Parc National forestier pour le massif de Fontainebleau. La presse régionale s'en est faite l'écho et J.P Le Poulain essaye de surfer sur cette proposition pour reconvertir tant bien que mal le buffet de la gare dont l’acquisition au prix fort se résume à une erreur de gestion.

Il est bon de rappeler au Maire d’Avon que tout projet de Parc National ne prend vie qu'à l'initiative de l'Etat. C'est en effet une politique de l'Etat (à l’initiative de l'Etat, instruction et décision de l'Etat, puis gestion cadrée Etat par un Etablissement Public). Dans le meilleur des cas, un Parc National ne pourrait voir le jour avant plusieurs années. La reconversion du buffet de la gare en maison du parc est une fausse bonne idée !Le Maire d’Avon ne connaît certainement pas les conséquences d’un classement en Parc National, il oublie certainement les très hautes exigences et contraintes qui en découlent (accès limités, impôts supplémentaires…), il voit en cette proposition qui revient toutes les décennies un avantage électoral. Certes, Il est du meilleur effet aujourd’hui d’être un ardent défenseur de la nature !

A ce jour, les collectivités locales comme les associations sont associées aux grandes orientations de la gestion du massif et se sont engagées auprès de l’O.N.F dans la charte "Forêt patrimoine". Plan d'action, avec quatre objectifs : réaménagement des sentiers, clarification des trajets dédiés aux VTT, valorisation de nouveaux sites actuellement sous-exploités, développement de l'information sur les actions de l'ONF, notamment via un site internet. Ce plan permettra de mieux informer les usagers et de rappeler à chacun certaines règles pour une cohabitation plus harmonieuse : exploiter davantage la diversité des richesses de la forêt de Fontainebleau et désengorger certains sites dégradés par une fréquentation trop importante.

La forêt de Fontainebleau est un patrimoine exceptionnel, il serait plus ambitieux de s’orienter vers la mise en place d’un pôle de recherche européen de l’environnement qui attirerait de nombreux étudiants et compenserait le départ d’autres grandes écoles vers le plateau de Saclay. Le maire d’Avon aurait pu évoquer une université européenne à moins que son engagement pour le développement durable et la biodiversité ne soit superficiel et ne dure que le temps d’une campagne électorale.

L’Insead a ouvert la voie, l’avenir de Fontainebleau-Avon est européen : les laboratoires, les écoles de haut niveau se regroupent pour atteindre une taille critique et être éligibles à des projets subventionnés. Ne pourrait-on pas imaginer un campus, en ville au cœur du parc, et tout autour, en écrin biologique, la forêt de Fontainebleau ? Ne faudrait-il pas réunir autour d’une table les politiques, les associations, les scientifiques, les industriels et les citoyens pour un très très grand projet ? « I had a dream ».

lundi 21 décembre 2009

Avon : la commission du Développement Durable toujours en attente !

Depuis plus de cinq ans, les élus de l’opposition “Proches de Vous” réclament une municipalité soucieuse de l’environnement et du Développement Durable. En effet, ce souci n’a jamais été pris en compte dans les travaux engagés par la municipalité. Jean-Pierre Le Poulain, maire d’Avon durant toutes ces années, y a opposé un refus catégorique.

Mais un fait nouveau est arrivé : l’approche d’élections, tout doit être écologique et durable : les lessives, les voitures et les maires qui s’en moquaient éperdument il y a peu ! Pourquoi pas ?
Alors, Jean-Pierre Le Poulain consent enfin à créer cette commission et s’en octroie la présidence. Bien sûr il en retarde la mise en œuvre. Naturellement cette manœuvre ne nous étonne plus. Qui donc croit encore à un maire à la disposition et à l’écoute de ses concitoyens ? Nous sommes moins étonnés encore de le voir piétiner ouvertement ce dont il se vante publiquement. Ecologie, Développement Durable ? Oui, Durable pour sa mégalomanie, entérinée sans discussion par son équipe.

Cela donne concrètement :

• Le projet du quartier de la gare remis aux bons soins des bureaux d’études et promoteurs privés. Quid de l’Eco-quartier prévu ? Du profit privé et de la poudre aux yeux. A ce jour, à un mois du choix de l’aménageur, nous ne savons rien des choix possibles et surtout, nous refusons les priorités données au logement : pourquoi Avon devrait-elle rester une ville dortoir et les Avonnais condamnés à prendre le train chaque matin pour vivre ? Résultat : argent gaspillé sans bénéfice social.

• Aménagement de la gare : minéralisation, multiplication inutile des voies de bus (ils font un grand huit devant et derrière la gare : pollution, temps perdu), rien pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite.

• On continue de repeindre nos écoles sans les isoler (pour un surcoût faible). On sait pourtant que les contraintes du Grenelle arrivent et s’imposeront d’abord au patrimoine des collectivités. Il n’y aura plus qu’à tout refaire ! Résultat : argent gaspillé sans bénéfice écologique.

• On continue de planter des palmiers (essence coûteuse, non locale et peu efficace pour la végétalisation nécessaire des espaces urbains). On va chercher nos fleurs à des centaines de kilomètres…pendant que l’on laisse de côté la serre du Prieuré ! Résultat : argent gâché et aberration écologique.

• On fait ressortir de terre une source et son lavoir. Les 30 m3/heure d’eau, comme avant, vont tout droit à la station d’épuration sans même profiter aux Avonnais. Il suffisait de disposer quelques robinets pour faciliter l’usage de cette eau par nos concitoyens, souvent âgés, habitués à la boire…et la commune n’a plus à en garantir la potabilité ! Ils restent contraints de descendre dans le puits pour se servir. Résultat : travaux inutiles et coûteux pour un esthétisme, qui plus est, très discutable.

• Eclairage du lavoir digne des Mille et une nuits ; idem dans la rue de la moinerie où l’on a ajouté 12 poteaux supplémentaires d’éclairage public sur des trottoirs déjà encombrés de poteaux PetT et EDF (certains l’appellent la « Rue des poteaux »).

• Investissements 2010 : la municipalité privilégie l’achat d’un terrain Goulard (1.350.000 €, le quart de l’investissement prévu 2010 et pour lequel n’existe à ce jour aucun projet), à la réalisation d’un second terrain de foot pour la jeunesse Avonnaise, idéalement positionné entre Les Fougères et La Butte Montceau. Priorité refusée par nous : notre jeunesse avant tout !

• Quant aux Fougères, n’en parlez pas : secret défense !

Notre mairie « écologiste » dilapide les ressources financières de la commune et gaspille nos ressources naturelles. Devons-nous en tolérer le résultat qui sera, une fois de plus en année non élective, une augmentation de nos impôts locaux ?

En résumé, elle fait tout le contraire de ce qu’elle affiche : « Agir aujourd’hui pour mieux vivre demain ». Dans le domaine du Développement Durable : c’est l’inertie qui la caractérise !

Pour stopper ce gâchis et dans l’intérêt de tous, nous réclamons la mise en œuvre immédiate de cette « Commission du développement Durable », lieu idéal de concertation pour définir ensemble les priorités durables pour Avon sous forme d’un véritable « Agenda 21 reconnu », sans condition préalable, dans la transparence et enfin dans le dialogue.

mercredi 16 décembre 2009

Avon: un budget 2010 irréaliste

Intervention du groupe Proches de Vous au Conseil municipal du 15/12/2009.

Que de changements depuis le débat d’orientation budgétaire du mois dernier : le groupe Proches de Vous constate que la majorité municipale a soudainement pris conscience de la crise économique. Le rêve politique s’est brisé sur les réalités financières.

Le budget de fonctionnement 2010 est prudent : 13 461 588 €, en progression de 1,5% par rapport au budget primitif 2009 mais inférieur au réalisé 2009. Vous n’avez pas retenu l’hypothèse la plus pessimiste. Vous espérez un produit fiscal sur les ménages en augmentation à 7 000 000 €, mais il y a un risque important que la taxe d’habitation rapporte moins. Abandonnée par l’Etat UMP qui se désengage, et le département en difficulté, la ville d’Avon entre en récession et glisse sur la pente de la paupérisation.

Avant de baisser de 10% les prestations, d’étrangler les associations dont les subventions sont au mieux bloquées à leur niveau 2008, d’augmenter lourdement les tarifs et les impôts locaux, vous vous devez d’écouter le contribuable avonnais qui demande à la commune de faire le ménage dans sa gestion.

Si vous ne touchez pas pour l’instant aux salaires, il est nécessaire de baisser les charges de fonctionnement. Une politique d’achat rigoureuse doit être mise en place. Les nombreux bâtiments communaux sont mal isolés, consomment beaucoup d’énergie et de fluides, coûtent chers en assurance. La commune achète chaque année 50 000 l de carburants, ce n’est pas durable. En temps de crise, le budget communication doit être divisé par deux. Est-il raisonnable d’augmenter le budget fête et cérémonie de 30% ? Est-il normal de demander une hausse de 10% pour vos frais de représentation ? Faut-il encore augmenter les indemnités des élus alors que pour donner l’exemple elles devraient baisser de 15% ?

Et puis, il faut s’attaquer aux postes lourdement déficitaires. Vous avez créé des machines à déficit. Un exemple : la petite enfance. Le déficit annuel va passer de 300 000 € à plus de 720 000 €. Chaque année, vous allez signer un chèque de 1 250 000 € à une société privée (10% du budget). La ville d’Avon est prise au piège. Nous passons d’un système coopératif vertueux de garde des enfants à une activité mercantile qui enrichit une société domiciliée dans le 8ème arrondissement de Paris. Le contrat signé en juin doit être renégocié de toute urgence, il explique les difficultés 2009, et interdit tous les projets du mandat.

Du côté du budget d’investissements, ce n’est pas mieux. Vous prévoyez 5 261 093 € en hausse de 25%. Nous avons relu un article paru dans la République du 22/12/2008. D’un ton martial, vous annonciez 4 millions d’investissements dont la réfection des rues des Casernes et Fontenelle, la réhabilitation du buffet de la gare, les travaux à l’Eglise St Pierre. Vous ajoutiez « Il faudra s’habituer au bruit des pelleteuses » .

Tout cela a fait PSCHITT, il ne s’est rien passé. Et pour 2010, vous recommencez : travaux rue des Casernes et Fontenelle, Bel Ebat encore et toujours ( une autre machine à déficit ), Eglise St Pierre. Tout cela à crédit pour 3 700 000 €. Il y a un gros problème : l’auto-financement s’est écroulé et la commune ne peut recourir que de façon très modérée à l’emprunt car les intérêts de la dette sont de plus en plus lourds. La prochaine étape est la vente des actifs. Vous avez justement projet de céder le terrain de la rue des Déportés, c’est dommage pour l’école Avon-centre et les habitants du quartier qui auraient apprécié une salle de sports.

En 2010, il ne se passera rien : il faudra toutefois impérativement rénover le gymnase de la Vallée sous peine de poser des bâches. Et surtout ne pas acheter à prix d’or le terrain Goulard, un investissement en 2012 dans un deuxième terrain de foot-ball serait plus judicieux.

Le budget 2010 manque de souffle : rien en action économique, aucun projet pour l’éducation des jeunes, des programmes culturels sacrifiés et aucune projection sur le futur pour un développement durable d’Avon.

Nous voterons contre.

mardi 8 décembre 2009

Biodiversité à Avon

Natureparif et la maison départementale de l’environnement ont organisé le jeudi 5 novembre 2009, à la Maison dans la Vallée, une conférence-débat de grande qualité dont le sujet était la biodiversité et ses enjeux.

La biodiversité des espèces, des gènes et des écosystèmes est en danger . Le constat est terrible : il y a aujourd’hui de 100 à 1000 fois plus de disparition d’espéces qu’avant, 1 oiseau sur huit, 1 mammifère sur 4 sont menacés. Le milieu évolue trop vite, les espèces n’ont plus le temps de s’adapter.

4 conférenciers, représentant chacun un niveau de décision Europe-France-région-département, se sont succédés à la tribune pour faire connaître leurs travaux et sensibiliser la société civile à cette problématique qui s’inscrit dans le long terme.

Sebastian Winkler, directeur à Bruxelles du Compte-à-rebours 2010, a fixé un objectif à 2050 pour stopper la chute de la biodiversité, dont le coût est évalué à 6% du PIB, et qui rime souvent avec une paupérisation des populations.

Stéphanie Lux a exposé les actions de Natureparif, 4ème observatoire régional, qui dialogue avec les collectivités, valorise les bonnes pratiques et cherche à mettre en réseau tous les acteurs.

Christophe Parisot, directeur de la Maison de l’Environnement 77, est venu présenter le guide de la gestion différenciée qui propose aux municipalités un ensemble de solutions pour garantir une continuité écologique. Il y a en Seine et Marne 3 natures : la première est dite extra-ordinaire, elle regroupe la vallée de la Marne, le massif de Fontainebleau et la Bassée ; la seconde est ordinaire (mares, bosquets, chemins, vergers, rivières) ; la troisième est une nature de ville (vieux arbres, combles, espaces verts). Pour garantir un biodiversité, il faut un lien entre ces milieux, une trame verte et bleue. Entre 1989 et 2002, la population d’hirondelles a diminué de 41%, 600 espèces de papillons dépendent aujourd’hui du chêne. Les naturalistes conseillent de réduire les pesticides, d’espacer la tonte des espaces verts, de respecter les cours d’eau et leurs rives, de planter des arbres autochtones et de réaliser de petits aménagements urbains pour fixer les animaux dans les villes.

Claude Lagarde est revenu sur les actions de l’ONF en forêt de Fontainebleau : l’office a créé des réserves biologiques intégrales ou dirigées où les scientifiques peuvent améliorer leur degré de connaissance sur le long terme. Toute la forêt n’est pas encore répertoriée, on a encore découvert récemment de nouvelles plantes.

La conclusion est revenue à Jean-Philippe Siblet, président de l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing . La biodiversité ne doit pas être dissociée des problèmes de tous les jours. Un message d’espoir s’impose : il faudra en 2050 une biodiversité, et ce sont mille et une petites actions locales qui maintiendront la diversité du vivant.

Pour notre ville, quelles actions engager ? M. le Maire, contraint et forcé, a signé une convention avec le département. La commune s’engage à :
1. Favoriser les espèces de la flore locale (plantations ou pousses spontanées).
2. Diminuer le nombre de tontes des surfaces enherbées ; au mieux, pratiquer une seule fauche annuelle tardive sur certains sites.
3. Restaurer le point d’eau du Parc de Bel Ebat en une zone humide.
4. Améliorer les conditions de vie des insectes butineurs et des auxiliaires naturels.
5. Favoriser, si possible, la création de continuités écologiques.
6. Réduire la consommation d’eau d’arrosage.
7. Réduire la consommation énergétique des techniques d’entretien.
8. Favoriser la sensibilisation et la connaissance du patrimoine naturel auprès des habitants
9. Mettre en place une démarche de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires avec l’aide de la Direction Départementale de l’eau.

C’est une première feuille de route. Sera-t-elle appliquée ? Les palmiers avonnais vont-ils réellement migrer sous les tropiques ?

jeudi 3 décembre 2009

Téléthon à Avon le 4 et 5 décembre 2009

Le collège de la Vallée vous invite à participer à l'édition 2009 du Téléthon qui se déroulera vendredi 4 et samedi 5 décembre à la Maison dans la Vallée. 2 euros l'entrée.

Au programme

Vendredi 4 :
- 20h : le fantôme de Marseille de Jean Cocteau
- 20h30 : Emma et Emmy de Guy Foissy
- 21h15 : La demande en mariage de Tchekov, Théâtre sans animaux de J.M. Ribes par la Vallée du Théâtre

Samedi 5 :
- 15h : Poésies et chants ( école Avon Centre)
- 16h10 : La grippe à chien ninnin (clowns par le club théâtre du collège)
- 16h15 : La folle journée de Madame Zuzutteclown
- 17h15 : Danse et magie ( Maison des jeunes)
- 17h45 : Les profs retournent à l'école (J. Yomb et le personnel du collège)
- 18h00 : Le tour du monde antique en 10 minutes ( sections latine et grecque du collège)
- 18h20 : Les Dragons ( Pièce écrite par les élèves de Mme Benoit)
- 18h45 : Dans l'enceinte d'une grande entreprise et le coiffeur II ( sketches)
- 19h15 : Bataille navale et Ca fait peur de J.M. Ribes par Envie de théâtre
- 20h15 : duo de chant variété ( Carine et les chanteurs d'Arpège)
- 22h00 : Rock par le groupe New Start