vendredi 23 juillet 2010

La piscine de Fontainebleau-Avon toujours fermée au public








Fontainebleau-Avon, dimanche 11 juillet 2010, 35 degrés à l'ombre : la piscine est fermée pour travaux, après 2004, 2005 et 2006 c'est la quatrième année de non disponibilité de l'équipement; les enfants ont oublié les petits bonheurs aquatiques.


St Pierre les Nemours, dimanche 11 juillet 2010, 35 degrés à l'ombre : la piscine est ouverte, les nageurs se détendent dans les bassins, les familles pique-niquent sur les pelouses, un air de vacances ...

Le dossier de la piscine révèle toute l'incompétence de la Communauté de Communes de Fontainebleau-Avon. De graves erreurs ont été faites, nous demandons la démission du directeur des services techniques.

vendredi 16 juillet 2010

Un stade central pour Avon


Lors du conseil municipal de 29 juin 2010, l’équipe municipale à décidé, contre notre avis, d’investir dans le stade du Rocher, excentré, au lieu de tenir la promesse qu’elle avait faite aux Avonnais et tout particulièrement à Olivier IFWANGA , de réaliser un stade au cœur de la ville, rue Catherine Mansfield, entre la Butte et Les Fougères.

Voici le contenu exact de notre intervention que, bien sûr, vous ne trouverez pas dans le CR du Conseil municipal, censure oblige :

«Mesdames et messieurs,
Un stade en centre ville, c’était la promesse de la campagne électorale de la majorité municipale : une de plus qui est oubliée !

Par ailleurs et contrairement à ce qui nous a été répondu en commission travaux, le club de football d'Avon et ses membres ont seulement été consultés sur le choix du lieu du futur terrain synthétique, et ils se sont prononcés pour le terrain de l'ancienne réserve 13 (Rue C. Mansfield) par courrier à Monsieur le Maire.

Ce terrain est plus central au vu des différents quartiers de la ville, et plus proche du quartier des Fougères (population qui a le plus de difficultés à transporter ses jeunes enfants) et offrant plus de possibilités en terme d'espaces.

Par contre, le club n'a jamais été consulté, ni informé dans le détail sur les plans actuels. De plus, il s'inquiète de son avenir lorsque le terrain dit « des Glières » aura disparu (disparition programmée) et qu'il ne pourra plus s’entraîner sur les terrains de la Touffe : Avon ne disposera plus que d’un seul stade, insuffisant pour le club !

Nous nous prononçons donc contre l’opération prévue au stade du Rocher »

La ville va investir près de 2 millions d’euros en oubliant l’intérêt de ses enfants qui en ont le plus besoin. Le premier adjoint a gagné : il faut bien garder de la réserve foncière pour bétonner !
Bien évidemment, comme d’habitude, le débat n’a pas eu lieu, la majorité a voté comme un seul homme et nous sommes passés au sujet suivant. Merci Monsieur le Maire !

Ps : le stade du Rocher est géographiquement limitrophe du CNSD (ex EIS), sur un terrain ONF situé sur le territoire de la ville de Fontainebleau ; il est prévu de reconstruire 250 m2 de vestiaires, de remplacer l’éclairage du terrain d’honneur, et d’y installer une pelouse synthétique qui offre une grande disponibilité par tous les temps, supprime l’entretien et l’arrosage, mais choque dans un environnement nature au milieu de la forêt. Les terrains de la coupe du monde étaient tous en gazon naturel.

vendredi 9 juillet 2010

Le Conseil général présente son projet de territoire pour la Seine-et-Marne

Savigny le Temple, vendredi 28 mai 2010

En public, devant un parterre d’élus locaux et de citoyens de Seine et Marne, le président du Conseil général a présenté le projet de territoire qui se veut le fédérateur des énergies autour de 5 grands chantiers emblématiques.

La Seine-et-Marne c’est 1,3 millions d’habitants dont 35% de moins de 25 ans, 72 000 entreprises, 420 000 emplois, une agriculture très forte, une plateforme aéroportuaire, des entrepôts de logistique, une activité touristique qui est la deuxième en Ile de France après Paris.

Le Conseil général s’est engagé dans l’élaboration d’un modèle d’aménagement singulier et novateur : développement économique, cohésion sociale et préservation de l’environnement, les trois piliers de toute véritable politique de développement durable, dont la seule finalité est le bonheur de l’homme .

Le premier chantier se nomme « Accessibilité et qualité des services pour tous » : une forte demande en services dans les domaines de la santé, de la petite enfance et de la formation se fait sentir dans des communes péri-urbaines ou rurales. L’accès au numérique haut débit est une priorité. Deuxième chantier : la mobilité ou offrir des modes de transport adaptés pour un emploi, des études ou les loisirs. Troisième chantier : diversifier l’offre de tourisme et de loisir en renouvelant l’image du département ( il y a place pour le tourisme mondial, le tourisme d’affaires, le tourisme patrimonial et le tourisme vert). Quatrième chantier , bâtir le territoire modèle de la construction durable : riche de ses ressources naturelles, la Seine-et-Marne se doit de développer une filère d’éco-construction complète et intégrée. Enfin cinquième chantier : un nouvel équilibre ville nature, dans un développement urbain durable respectueux de la biodiversité.

La démarche utilisée pour ce projet est novatrice : les citoyens, les élus, les acteurs socio-économiques ont participé à travers 8 réunions publiques réparties sur tout le territoire, des travaux en commission, des échanges sur le site Internet. C’est une forme moderne de démocratie participative qui a permis d’enrichir le projet.

Nous sommes très loins des méthodes de travail de notre exécutif communal qui travaille seul en comité réduit, dissimule les projets, organise des réunions qui ne sont que des monologues et finalement oublie l’intérêt général dans des réalisations sans envergure.

Les élus Proches de Vous étaient présents à Savigny le Temple pour soutenir le Conseil général, les maires d’Avon et de Fontainebleau étaient absents.

jeudi 1 juillet 2010

Le maire d’Avon signe le traité de concession de la Zac de la gare, et met en péril la ville.


( les tours du futur quartier de la gare de Fontainebleau-Avon, photo montage, un air de Grigny Essonne)

Conseil municipal, mardi 29 juin 2010 ; intervention du groupe Proches de Vous.

La commune d’Avon est semblable à un sportif de l’extrême adepte du saut à l’élastique, il est au sommet d’une falaise, à ses chevilles une corde en caoutchouc, devant lui le vide. Il hésite, va-t-il percuter le fond du ravin, va-t-il rebondir, va-t-il s’écraser contre la falaise ?

Mmes et Messieurs les conseillers, l’heure est grave : vous allez prendre la décision de confier à une société l’aménagement de la gare.

Ce dossier est mal né : manque de concertation avec les riverains, les citoyens, les élus, les associations, les forces vives économiques, la CCFA, le département, la région. L’opération n’est pas un projet urbain mais une simple opération immobilière de près de 80 millions d’euros : « business is business » a plusieurs fois répété M. Le Maire, et l’on va concentrer 1 000 personnes dans des tours sur une gare.

On crée une cité dortoir : regardez le nombre de places de parking prévu, il y 1 place par appartement il en faudrait 2. Regardez le peu de place laissée aux activités commerciales. Les expériences menées il y a 40 ans dans l’Essonne à Courcouronnes ou à Grigny se sont avérées catastrophiques : les communes gèrent aujourd’hui une misère et une insécurité généralisées. Nous sommes très loin des concepts du développement durable qui placent l’homme au centre de son monde économique, environnemental et social.

Le projet comporte de nombreux risques techniques et économiques. Le cahier des charges est incomplet : c’est un chèque en blanc pour l’aménageur. Le bilan financier prévisionnel est très très optimiste.

Pourtant il y a dans la majorité municipale plusieurs chefs d’entreprise habitués à signer des contrats. Comment peuvent-ils accepter les conditions imposées ?

Quelques exemples de clauses du traité:

« Si les conditions économiques de mise en oeuvre de l’opération (…), devaient remettre en cause les conditions de l’équilibre économique de l’intervention d’Aménagement 77 (…), la Ville aura alors le choix soit de compenser la différence entre ces éléments (augmentation de la cessibilité, changement de programmation, versement de subventions de collectivités publiques tierces, suppression de tout ou partie du fond de concours, participation financière de la ville …), soit de résilier le contrat. Dans cette dernière hypothèse, la Ville prendra en charge l’ensemble des frais engagés par Aménagement 77, dûment justifiés. Compte tenu de la nature particulière des propriétaires fonciers, ces dispositions sont également applicables dans l’hypothèse où ceux-ci refuseraient de vendre leurs biens à Aménagement 77 aux conditions d’équilibre du bilan, telles que ces conditions résultent du bilan financier prévisionnel. »

« Le Concessionnaire sera rémunéré d’une part sur la base d’un forfait annuel de 54 000 € HT indexé sur l’indice INSEE de la construction et révisé annuellement à la date anniversaire de la signature des présentes et d’autre part en pourcentages »

« Au titre de la mission de liquidation, après l'expiration du présent contrat, le Concessionnaire imputera un forfait de 54.000 € HT » ; « Toutefois, en cas de rachat ou de résiliation du contrat (…) le Concédant sera néanmoins tenu de prendre en charge l’ensemble des préjudices subis par l’Aménageur »

Il est facile de lancer une Zac, il est très difficile d’en sortir surtout si la crise économique ralentit la commercialisation, c’est la ville d’Avon qui paiera les avenants et les pénalités. De nombreuses villes se sont ruinées : Fontainebleau a déboursé 800 000 EUR non prévus sur Magenta, Poissy ou Cannes ont failli sombrer.

Il y a 20 ans, à Fontainebleau, Paul Séramy s’est lancé dans une aventure ( la géothermie) qui a endetté pour 30 ans la ville. Demain, dira-t-on de Jean-Pierre Le Poulain qu’il a bétonné Avon, paupérisé tout un quartier et ruiné la commune ?

Mmes et Messieurs les conseillers ne vous engagez pas aujourd’hui, le dossier doit être retravaillé avant tout choix définitif.