lundi 16 avril 2012

Présidentielle 2012 à Avon

NON au candidat sortant !


Dans quelques jours, les habitants d’Avon vont se rendre aux urnes pour élire un nouveau président de la République. A Proches de Vous, nous déclinons des couleurs plurielles : rouge, rose, vert, orange, bleu. Une idée nous réunit : il faut changer de président !

Que retenir du dernier mandat ? Pas grand-chose, le sarkozysme est un « postmodernisme » qui vit dans l’instantané, ne prépare pas le futur et ne laisse pas de traces. En 2007, nous savions que nous allions vivre cinq années difficiles. Certains de nos sympathisants y perdirent leur moral républicain. Souvenez-vous de ce jour de mai où le président tout nouvellement élu, ne rejoignit pas le peuple de droite qui l’attendait sur la place de la Concorde, et se dirigea vers un restaurant huppé des Champs Elysées ! Tout était dit : un homme qui, venait de jouer une grande comédie écrite par un autre, montrait toute l’étendue de son égoïsme.

La France fut plusieurs fois ridiculisée : le colonel Kadhafi planta sa tente et fut reçu comme un prince, Bachar El-Assad fut invité à présider les cérémonies du 14 juillet, le ministre des affaires étrangères proposa d’envoyer les CRS rétablir l’ordre à Tunis, la France envoya des troupes en Afghanistan dans une guerre sans stratégie.

En matière économique, le président fut toujours en retard sur l’événement. « Travailler plus pour gagner plus », le concept pouvait se comprendre en 2007, en 2008 il était totalement dépassé. Là où il faut dans le monde industriel beaucoup de travail à long terme, le volontarisme narcissique d’un homme a produit les pires effets. Gloriole française souvent moquée par nos amis européens.

La société s’est appauvrie en 5 ans : la justice faillit perdre son indépendance, les médias furent mis sous contrôle, le communautarisme s’installa, même l’éducation fut mise à mal par des réformes peu réfléchies.

Le président sortant a-t-il un programme pour le prochain quinquennat ? Rien, absolument rien. Dans ses discours, il attise les peurs et monte les Français les uns contre les autres. Récemment, parlant de Fessenheim, il est tombé si bas dans le populisme qu’il a fait honte à la communauté scientifique.

La France a besoin de changement, elle aspire à retrouver ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Le 22 avril, déplacez-vous et votez !