mercredi 19 octobre 2011

Exploitation du pétrole par fracturation hydraulique en forêt de Fontainebleau

Le permis n'est toujours pas abrogé.




Dimanche 23 octobre aura lieu un grand rassemblement contre la poursuite de la fracturation hydraulique en Seine-et-Marne. Les permis exclusifs accordés ne sont pas abrogés malgré la loi votée cet été. Le préfet aurait autorisé Toreador à créer un réseau de 14 ouvrages de surveillance de la masse d'eau des réserves de Champigny à Doue et Jouarre. Dans quel but ?

A Avon, nous aimerions que le maire se positionne clairement sur le sujet et publie un arrêté interdisant la recherche et l’exploitation de pétrole ou de gaz de schiste par la technique de fracturation hydraulique sur le territoire de la commune.

Nous disons que :
- les permis sont attribués sans aucune concertation et information des populations concernées
- la fracturation hydraulique requiert d’importantes quantités d’eau, l’utilisation de nombreux produits chimiques et la mise en place de nombreux sites de forages
- il y a atteinte à la ressource en eau et à la qualité de l’air
- il y a mitage du paysage.

Nous demandons :
- l’interdiction des forages pour l’exploration et l’exploitation de gisement de pétrole ou de gaz dits de schiste
- que l’eau communale ne soit pas utilisée aux fins de l’exploitation ou de l’exploration liée au gaz de schiste
- que les eaux pompées après forage ne puissent être traitées dans la station d’épuration de la commune
- que les eaux des nappes phréatiques ne soient pas polluées par des forages.

Si la protection de la forêt de Fontainebleau est consensuelle (le projet de parc national avance), la protection du sous-sol est moins évidente. Monsieur le maire d’Avon a dit en conseil que la fin justifiait les moyens, nous craignons que la fièvre de l’or noir n’emporte les meilleures intentions et ne provoque un désastre écologique.