Proches de Vous commente le débat d'orientation budgétaire 2008

Le mardi 18 novembre 2008 s'est tenu en mairie d'Avon le débat d'orientation budgétaire pour préparer le budget primitif 2009. Nous publions le compte-rendu de notre intervention. Il est à noter que M. le Maire et son équipe ne sont pas du tout préparés à affronter la crise qui s'annonce pour 2009.


Le groupe Proches de Vous a lu avec beaucoup d’attention le document préparatoire qui nous a été remis. Nous déplorons qu’il n’ait pas été publié sur le site Internet de la ville, les citoyens auraient ainsi participé à notre débat.

Sur la forme, ce texte nous paraît confus. Le rédacteur a repris le document de l’année passée et a réactualisé les données. C’est une accumulation de chiffres sortis de leur contexte avec comme justificatif une annexe de la Caisse d’Epargne Ile-de-France dont on connaît les problèmes actuels.

Sur le fond, c’est un constat d’impuissance : la commune d’Avon ne peut rien faire dans le contexte économique actuel si ce n’est augmenter une fois de plus les impôts.

Proches de Vous refuse ce laisser aller et demande une mesure riche en symbole : une baisse des impôts locaux.

Nos concitoyens ont connu en 2008 une hausse de la taxe d’habitation de 4,9% voire dans certains cas 12%. C’est insupportable, les familles quittent la ville pour aller s’installer dans les villages.

On nous explique que l’endettement est faible, c’est bien, mais dû à une politique régulière d’investissement depuis 45 ans; les taux d'imposition eux sont trop élevés et les impôts locaux trop lourds pour les contribuables avonnais.

La ville d’Avon doit réduire ses frais de fonctionnement, Pierre Vaissière a relevé des augmentations très fortes dans les postes d’achats extérieurs (+358% pour les honoraires par exemple), des dépenses de personnel non maîtrisées, des suites d’investissements mal conduits.

Nous demandons un suivi budgétaire très rigoureux : l’exposition de la ville à la crise de l’immobilier va entraîner une baisse des recettes (taxes foncières, droits de mutations).

Nous suggérons au service financier de se mettre en rapport avec les services fiscaux afin d’améliorer le recouvrement de l’impôt.

En période de crise, une municipalité se doit d’être inventive. Nous vous demandons M. le Maire de revenir à votre mission première : vous êtes le premier magistrat de la ville, élu par les Avonnais pour tous les Avonnais, vous n’êtes pas promoteur, le contribuable avonnais n’a pas pour vocation de financer des projets non durables qui feront le bonheur d’une société privée.